Médaille d'honneur des douanes
Créée par le décret du 14 juin 1894, la Médaille d’honneur des Douanes est appelée aussi Médaille Douanière. On la doit au futur Président Raymond Poincaré, qui en tant que ministre des Finances, désirait ainsi honorer et stimuler le zèle des agents du service actif des douanes.
Depuis l’arrêté du 19 juillet 1894, l’administration attribuait à chaque titulaire, une prime annuelle de 50 francs, qui fut portée à 100 francs en 1931. Mais, depuis le décret du 15 novembre 1985, lors de la remise de la médaille, qui est offerte par l’administration, le récipiendaire se voit attribuer une allocation unique de 50 francs, payable en une seule fois, ainsi qu'un brevet.
Si dès l’origine la médaille a été accordée aux agents des brigades de l’Algérie ; ce ne fut qu’à partir de l’application de l’arrêté du 5 mai 1899, qu’elle put être également attribuée aux agents inférieurs des brigades coloniales.
Le décret du 15 décembre 1944 a prévu que la Médaille d’honneur des Douanes pourrait être décernée à titre exceptionnel et dans la limite d’un contingent de cent décorations, par le ministre des Finances aux agents des douanes qui se sont signalés depuis le 16 juin 1940 par leur action dans la Résistance et les combats pour la libération du territoire national.
L'article 19 de la loi du 16 juillet 1921, fixait à un maximum de 1 030 le nombre des agents des douanes, en service actif, susceptibles de se voir attribuer cette décoration.
Médaille ronde en argent, du module de 27 mm, à couronne extérieure mi-feuilles de chêne, mi-feuilles de laurier.
Gravure de Hubert Ponscarme.
Sur l’avers : la légende REPVBLIQVE FRANÇAISE entoure l’effigie de la République ailée.
Sur le revers : l’inscription DIRECTION GÉNÉRALE DES DOUANES entoure la devise
HONNEUR DÉVOUEMENT.
La bélière-trophée uniface est composée d’une grenade enflammée, d’un cor de chasse et de feuillage.
Largeur de 30 mm.
Rouge avec, à 3,5 mm de chaque bord, six raies verticales vert pâle de 3 mm, espacées de 1 mm.